Dur dur d'être un boss : mon premier congédiement
Ca ne fait pas des lustres que j'occupe un poste de direction, à peine quelques mois, et aujourd'hui j'ai eu à faire face à la tâche la plus ignoble qu'un patron doit parfois accomplir : renvoyer un employé.
Ce n'étais pas faute d'avoir du travail, ce n'était pas non plus parce qu'il avait envoyé promené un client ou un autre collègue, c'était simplement parce qu'il ne satisfaisait pas aux attentes que j'avais pour quelqu'un occupant son poste.
Avant son évaluation, j'avais le coeur qui battait très vites tellement j'étais nerveux, et pour ceux qui me connaissent, y'a pas grand choses qui peut me rendre aussi stressé. Pendant l'évaluation j'essayais de trouver ce que j'aurais pu faire de différent pour qu'il performe mieux, il y avais certe quelques points mais rien qui n'aurait fait d'énorme différence.
C'est là que je me suis dit : Marc-André, ce n'est pas de ta faute alors tu n'as pas à te sentir coupable de quoi que ce soit. Et à partir de ce moment là, je me suis senti mieux.
Je suis également allé prendre une marche avec un autre de mes employé pour laquelle l'évaluation avait été excellente, qui nous avais d'ailleurs référé l'autre, et elle m'a rassuré en me disant que j'étais un bon boss et que je n'avais rien à me reprocher. Ca a l'air de rien mais quand un de tes employés te dis ca, ca fait chaud au coeur !
Bref, ce soir c'est le Petit Medley et je vais aller me changer les idées jusqu'à demain matin quand je vais rentrer au boulot et que sa place va demeurer libre toute la journée et toute la semaine... Et comme le disait un vieux sage d'une contrée lointaine et oubliée : Le pire est passé, il faut maintenant regarder vers le futur !
Ce n'étais pas faute d'avoir du travail, ce n'était pas non plus parce qu'il avait envoyé promené un client ou un autre collègue, c'était simplement parce qu'il ne satisfaisait pas aux attentes que j'avais pour quelqu'un occupant son poste.
Avant son évaluation, j'avais le coeur qui battait très vites tellement j'étais nerveux, et pour ceux qui me connaissent, y'a pas grand choses qui peut me rendre aussi stressé. Pendant l'évaluation j'essayais de trouver ce que j'aurais pu faire de différent pour qu'il performe mieux, il y avais certe quelques points mais rien qui n'aurait fait d'énorme différence.
C'est là que je me suis dit : Marc-André, ce n'est pas de ta faute alors tu n'as pas à te sentir coupable de quoi que ce soit. Et à partir de ce moment là, je me suis senti mieux.
Je suis également allé prendre une marche avec un autre de mes employé pour laquelle l'évaluation avait été excellente, qui nous avais d'ailleurs référé l'autre, et elle m'a rassuré en me disant que j'étais un bon boss et que je n'avais rien à me reprocher. Ca a l'air de rien mais quand un de tes employés te dis ca, ca fait chaud au coeur !
Bref, ce soir c'est le Petit Medley et je vais aller me changer les idées jusqu'à demain matin quand je vais rentrer au boulot et que sa place va demeurer libre toute la journée et toute la semaine... Et comme le disait un vieux sage d'une contrée lointaine et oubliée : Le pire est passé, il faut maintenant regarder vers le futur !
2 Commentaires :
En passant, si sa chaise est meilleure que la tienne ou meme son telephone profite s`en pour les "switcher" avant que vous engagiez un nouvel employe ;-)
Par Francis au Japon, à 9:04 a.m.
Je note 8 jours entre ce post et le dernier hmmm... :P
Tu sembles avoir fait un bon travail au niveau du congédiement. Ce n'est pas une partie agréable du travail de cadre et on s'y habitue difficilement. L'important demeure toujours d'évaluer les faits et la performance de l'employé et non pas sa personne. C'est dailleurs la seule façon d'être 'juste' et de pouvoir bien vivre avec sa décision.
Par My gratitude journal, à 9:30 a.m.
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